Élément de construction qui revêt une grande importance dans une maison, le plancher est la dalle horizontale séparant le rez-de-chaussée et chaque étage entre eux. Pouvant être en bois, en béton ou en acier, il est généralement soumis à de lourdes sollicitations. Cela fait qu’il se dégrade au fil du temps, peu importe la nature des matériaux utilisés pour sa conception. Ainsi, votre plancher n’est plus en bon état et vous souhaiterez lui redonner une nouvelle vie ? Mais en fonction de l’importance de problème, l’intervention ne sera pas toujours identique. On vous fait le point rapidement sur les différentes techniques de rénovation plancher.
Le ragréage
Votre plancher présente des défauts et des irrégularités (par exemple des bosses ou des creux) ? Vous n’aurez donc pas besoin de le remplacer. Vous devez simplement corriger ce problème de planéité en pratiquant un ragréage. Cette technique consiste en un recouvrement du sol par un mortier de nivellement lisse ou un liquide. Ce qui permet de combler les défauts légers et d’aplanir la structure en vue de la pose d’un nouveau revêtement. Le ragréage peut être réalisé sur différents supports tels que le béton, le ciment, les dalles plastiques rigides, les sols peints, les parquets à lames clouées ou collées et les carrelages.
Il existe plusieurs solutions de ragréage :
- La chape sèche ;
- la chape liquide ;
- la chape de mortier ;
- la chape allégée ou chape légère.
La construction d’un nouveau plancher
Lorsque votre plancher est trop endommagé pour pouvoir envisager une restauration, son remplacement devient inévitable. À cet effet, plusieurs solutions de rénovation existent chez KP1. D’abord, nous avons le plancher en bois. Il est constitué d’une structure porteuse en solives ainsi que d’une plateforme en panneaux de bois. Léger et facile à installer, il préserve l’esthétique d’origine. Ensuite, il y a le plancher en béton préfabriqué. Encore appelé « plancher à poutrelles » ou « plancher poutrelle hourdis », ce type de plancher est formé d’une structure porteuse à poutrelles en béton, de hourdis installés entre les poutrelles avec une dalle de compression mince en béton. Enfin, il y a le plancher composite qui est un ensemble d’associations de matériaux divers. Vous pouvez donc opter pour un plancher constitué de bois et d’acier, de bois et de béton, ou encore de béton et d’acier.
Le doublage de plancher
Votre plancher est affaissé, mais peut être conservé, vous pouvez alors le doubler. La méthode varie selon les cas. On peut installer des lambourdes sur le support existant. Ensuite, on utilise des panneaux (panneau de bois OSB, dalles en aggloméré) ou un platelage en bois massif pour revêtir toute la structure. Vous pouvez ajouter également une bande résiliente sur les lambourdes pour atténuer les bruits d’impact. Il est possible aussi réaliser une fine couche de béton ou de résine qui viendra recouvrir le plancher, donnant lieu ainsi à un plancher bois béton. Une autre technique « acier-béton », ou plancher collaborant peut être également effectuée. On dépose des tôles en acier galvanisé sur un solivage sain, avant d’y couler une dalle de béton qui viendra se « lier » avec les nervures du revêtement. S’il s’agit d’un bâtiment tertiaire, on peut opter pour la réalisation d’un plancher surélevé ou faux plancher.
À noter que ces méthodes ne peuvent être réalisées que lorsque l’aspect de la sous-face doit être préservé et que la hauteur sous plafond de la pièce de destination le permet.